Cette formation approfondie propose une mise à jour complète des connaissances sur le contrôle sensori-moteur postural appliqué à la sphère pelvienne, en lien direct avec la prise en charge de l’incontinence urinaire, des prolapsus, des troubles posturaux lombo-pelviens et des dysfonctions périnéales. Fondée sur une pratique fondée sur les preuves (EBP), elle s’adresse aux professionnels souhaitant affiner leur raisonnement clinique et leur expertise dans la rééducation active du plancher pelvien.
Le cœur de cette formation repose sur l’évaluation clinique du contrôle moteur et l’apprentissage des techniques actives permettant de restaurer les fonctions de stabilisation et de continence. L’interconnexion entre neurophysiologie, biomécanique et proprioception est explorée afin d’améliorer les performances motrices, la posture et la synergie musculaire, notamment dans les efforts du quotidien, le sport ou le contexte post-partum.
La formation s’appuie sur la Classification Internationale du Fonctionnement (CIF) pour guider l’évaluation globale du patient, de l’anamnèse à la planification thérapeutique. Cette approche systémique permet de relier les symptômes aux facteurs personnels, environnementaux et aux limitations d’activités, afin de construire des plans de traitement individualisés.
Chaque journée alterne apports théoriques, démonstrations pratiques et ateliers interactifs, avec l’analyse de cas concrets. Les stagiaires s’entraînent à mettre en œuvre des techniques de restauration proprioceptive, d’éducation posturale et d’exercices progressifs en autonomie, adaptés aux patients souffrant d’incontinence d’effort, de douleurs pelviennes chroniques, de troubles posturaux ou de dysfonctionnements musculaires spécifiques.
Destinée aux masseurs-kinésithérapeutes, cette formation renforce les compétences en rééducation pelvi-périnéale en intégrant les données les plus récentes issues de la littérature scientifique (2012–2025). Elle permet de mettre en place des traitements actifs personnalisés, en tenant compte de la charge cognitive, des facteurs d’adhérence au soin, et de la réalisation d’objectifs mesurables (modèle SMART).