Cette formation permet aux professionnels de santé de renforcer leur posture réflexive face aux dilemmes rencontrés en pratique clinique. Elle propose une approche rigoureuse et structurée de l’éthique, en mobilisant les apports des sciences humaines, de la philosophie morale et des pratiques de terrain.
Le programme combine apports théoriques (histoire de l’éthique, théories morales, principisme, déontologie) et ateliers interactifs (études de cas, jeux de rôle, analyse réflexive). Les participants sont ainsi amenés à identifier, analyser et résoudre des situations cliniques à fort enjeu éthique.
Les participants exploreront les grands principes de l’éthique biomédicale (autonomie, bienfaisance, non-malfaisance, justice) selon l’approche de Beauchamp et Childress. Ces fondements seront mis en perspective avec les grandes théories morales : utilitarisme, déontologisme, et éthique de la vertu.
Une séquence est spécifiquement dédiée à l’analyse des tensions et complémentarités entre l’EBP et l’éthique. Les participants apprendront à intégrer ces deux dimensions dans leurs choix thérapeutiques, à travers des cas cliniques réalistes.
La formation aborde la gestion de l’incertitude dans les décisions de soin, un enjeu central en kinésithérapie. Les participants travailleront sur la suspension du jugement, l’analyse des risques et la prise de décision partagée.
Une attention particulière est portée aux enjeux éthiques liés à la prise en charge des personnes âgées. À partir d’exemples concrets, les participants identifieront les dilemmes spécifiques associés à la fin de vie, à la perte d’autonomie ou aux décisions thérapeutiques complexes.
Enfin, la formation propose une réflexion sur les modalités d’organisation des structures de soins : pratiques tarifaires, modalités d’accueil, horaires et lieux d’ouverture. Ces aspects organisationnels ont un impact direct sur l’éthique de la relation de soin.
Cette formation s’adresse aux kinésithérapeutes, ergothérapeutes, podologues, psychomotriciens, ostéopathes et chiropracteurs souhaitant renforcer leur compétence éthique dans l’exercice quotidien de leur profession.