Le congrès AFRePP 2026 réunit des spécialistes de la sphère pelvienne pour deux journées de conférences, de discussions cliniques et de présentations pluridisciplinaires. L’événement met l’accent sur l’actualisation des pratiques en pelvi-périnéologie à travers des thématiques pédiatriques, neurologiques, sexologiques et gynécologiques.
Cette session s’ouvre sur les enjeux de communication en pédiatrie abordés par Louison Barolier (Lyon), avec un focus sur l'adaptation du langage thérapeutique au jeune patient.
Isabelle Gien (Orléans) détaille la prise en charge des symptômes associés à l’immaturité vésicale, en intégrant les nouvelles recommandations cliniques.
Les approches rééducatives et chirurgicales des malformations ano-rectales sont présentées conjointement par le Dr Célia Crétolle (Paris) et Guy Valancogne (Lyon), soulignant l’importance d’une coordination précoce entre chirurgiens et kinésithérapeutes.
Le Dr Anne Dariel (Marseille) explore les indications et contre-indications de la stimulation du nerf tibial postérieur chez l’enfant, avec une revue des données probantes et des cas cliniques.
Le Pr Pierre Marès (Nîmes) présente un panorama des pathologies vulvaires, en insistant sur les drapeaux rouges et les critères d'orientation vers des traitements spécialisés.
Chantale Dumoulin (Montréal) met en lumière le rôle du kinésithérapeute dans la gestion des pathologies vulvaires, en intégrant les techniques de rééducation les plus pertinentes selon les diagnostics.
Bryan Littré (Genève) aborde la névralgie pudendale selon une perspective étiologique : mécanique, vasculaire ou nerveuse. Il propose une cartographie des symptômes et oriente vers des diagnostics différentiels précis.
Le Dr Manon Durafourg (Lyon) présente les options chirurgicales dans le traitement des névralgies pudendales, avec une analyse des indications opératoires.
Laurence Gruyer-Drouet (Paris) présente l'intégration de la sophrologie dans les parcours de soins des patientes douloureuses chroniques, en lien avec les troubles pelvi-périnéaux.
Sophie Rousseau (Lyon) détaille l’intérêt de l’EMDR et de l’hypnose dans les DPC (douleurs pelviennes chroniques), en insistant sur les effets neurophysiologiques observés.
Lisette Arsenault et Salomé Sainte-Marie (Lyon) proposent une synthèse des grands tableaux cliniques : dysurie, vessie rétentionniste et fuites par regorgement. Elles partagent des grilles d’analyse pour mieux adapter les plans de traitement.
Le Dr Amandine Guinet Lacoste (Lyon) discute des situations cliniques dans lesquelles la rééducation périnéale n’est pas indiquée, apportant des éléments de triage diagnostic pour les prescripteurs.
Le Dr Carmelita Schneiber Nogueira (Lyon) aborde la compression des nerfs pelviens post-traumatiques et les probabilités de récupération fonctionnelle selon les atteintes.
Le Dr Caroline Thuillier (Grenoble) dresse un tableau des comorbidités liées à l’HAV : troubles métaboliques, constipation, prolapsus, hyperplasie bénigne de la prostate et atteintes neurologiques.
Virginie Blampain (Villeneuve-d’Ascq) et le Dr Xavier Biardeau (Lille) confrontent les approches de rééducation pelvi-périnéale et les traitements médicamenteux dans la gestion de l’HAV.
Un second exposé de Caroline Thuillier analyse l’HAV sous l’angle urologique, en lien avec le Syndrome Génito-Urinaire de la Ménopause (SGUM).
Clara Roux (Lyon) clôture cette session avec une réflexion sur les stratégies de rééducation à adopter dans les cas d’HAV douloureuse et de syndrome douloureux vésical.
Laurence Montella (Paris) introduit la notion de courbe de l’excitation dans la prise en charge des troubles sexuels féminins, avec un accent sur l’écoute et l’adaptation thérapeutique.
Justine Raymond (Marseille) aborde la douleur pendant les rapports, les positions douloureuses et la recherche de plaisir dans un cadre de rééducation centrée sur la sexualité.
Muriel Sanchez et le Dr Aurélien Garros (Lyon) discutent de l’anodyspareunie (douleurs anales pendant les rapports), en brisant les tabous et en proposant une rééducation adaptée et respectueuse.
Marine Esposito Andriuzzi (Toulouse) aborde les troubles de l’érection et de l’éjaculation sous l’angle kinésithérapique, en intégrant les spécificités masculines dans les protocoles de soins.
Le Pr Guillaume Meurette (Genève) présente les indications et modalités d’interprétation de la manométrie ano-rectale, indispensable au diagnostic précis des troubles du transit.
Le Dr Cécile Grandjacques (Lyon) explore les stratégies d’accompagnement des patients colopathes, en s'appuyant sur des outils d’éducation thérapeutique et de régulation du transit.
La session inclut une table ronde croisée entre un gastro-entérologue (intervenant à confirmer), Delphine Girard (kinésithérapeute à Embrun) et le Pr Guillaume Meurette (chirurgien), pour discuter des approches conservatrices et chirurgicales de la constipation fonctionnelle.
Une session multidisciplinaire met en débat les arguments en faveur de la prescription de la kinésithérapie dans le traitement de l’endométriose. Les perspectives croisées sont proposées par un gynécologue (en attente de confirmation), Agathe Degroote (kinésithérapeute, Paris), Camille Tallet (sage-femme, Lyon) et le Dr Marine Freydier (algologue, Lyon).
Pauline Martin (Paris) aborde la détection de la dépression post-partum dans le cadre de la rééducation périnéale et propose des stratégies d’accompagnement adaptées.
Aurélie Blauguy (Hossegor) discute du rôle du pessaire pendant la période périnatale, en lien avec les troubles du plancher pelvien.
Sylvie Billecocq (Paris) évoque la gestion du sevrage de l’auto-sondage après une rétention urinaire post-partum, en intégrant des protocoles de suivi adaptés.
Enfin, une présentation croisée entre le Dr Marine Lallemant (gynécologue, Lille) et Amandine Defraine (kinésithérapeute, Lille) explore la prise en charge des lésions obstétricales du sphincter anal (LOSA) en post-partum.
Ce congrès s’inscrit dans une démarche de formation continue de haut niveau, favorisant les échanges interprofessionnels autour des dysfonctions pelviennes et leur traitement.